Fraîchement débarqués de Guayaquil, nous partons “todo recto” , têtes dans le guidon, sur les 90 km qui nous séparent du pied de la légendaire Cordillère des Andes.
Premier bivouac et première rencontre inattendue. Les sand-flies, de petits ĂŞtres ailĂ©s d’Ă peine 3 mm, dotĂ©s d’un appĂ©tit fĂ©roce.
Les Phlebotomus nous chuchotent Ă l’oreille toute la nuit, s’attaquant sans relâche Ă nos pieds, et Ă nos chevilles. Au rĂ©veil, le dĂ©compte des piqĂ»res est interminable, nous nous pressons d’enfourcher nos vĂ©los pour Ă©chapper aux essaims qui devraient se faire plus rares en altitude.
Nous entrons rapidement dans le vif du sujet en attaquant les vertigineuses pentes des contreforts de la Cordillère. On prend alors conscience qu’en Équateur les cabinets de gĂ©omètres n’existent manifestement pas! La route, suit simplement la ligne de plus forte pente. Et, vu le coĂ»t de l’asphalte au mètre linĂ©aire, ce n’Ă©tait pas un mauvais calcul de faire quelques Ă©conomies…Dommage pour nos mollets!
Petit plateau et gros pignon seront de mise ces prochains jours. Dans la Cordillère, le relief est tellement accidentĂ© que l’on suit gĂ©nĂ©ralement une pente ascendante ou descendante pendant 30 Ă 60 km.Â
Ce qui signifie qu’une montĂ©e peut nous prendre 2 jours et une descente une heure, tout au plus ! Le Mont Ventoux, Ă cĂ´tĂ©, c’est des paillettes pour poissons rouges :).
Classés dans :2017 - Cordillère des Andes
Cet article a été écrit par Alizée Conraud
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