juillet 28, 2020 5:06 pm

2020 - Traversée des Pyrénées à pied avec bébé

11h30 : On rattrape pendant la montĂ©e plusieurs personnes! À bien y rĂ©flĂ©chir, c’est louche
 🧐

11h32 : Il s’avĂšre que ce sont des NĂźmois. La prophĂ©tie disait donc vrai : « Au cours de ce voyage, vous ne rattraperez… que des randonneurs borgnes unijambistes et … des NĂźmois. » đŸ§™đŸ»â€â™€ïž

11h33 : Ces derniers ont une bonne excuse : ils sont accompagnés de leur petit Awen, leur fils de 6 ans. Ils sont partis de Nßmes à pied, ont parcouru les chùteaux cathares, ont fait quelques centaines de km en stop et se sont engagés pour la traversée des Pyrénées à pieds.

11h35 : Nous nous lions rapidement d’amitiĂ© avec cette petite famille hors du commun ! đŸ„°đŸ„°đŸ„°

16h00 : L’orage gronde. Nous arrivons Ă  Super BagnĂšres, station de ski oubliĂ©e, dont personne ne soupçonne l’existence
 Nous nous rĂ©fugions Ă  l’abri : dans un bar en attendant que ça passe.

16h45 : Le bar ferme. đŸ™…â€â™€ïžLa gĂ©rante nous offre sa derniĂšre baguette en guise d’aurevoir. Nous voilĂ  dehors, notre đŸ„– Ă  la main, et l’averse n’est toujours pas tombĂ©e. 😖

17h : JĂ©rĂŽme veut planter la tente d’urgence pour que le sol ne soit pas mouillĂ© au-dessous. Lyzou, elle, visait plutĂŽt une cage d’escalier au chaud.

17h05 : JĂ©rĂŽ exĂ©cute un plantĂ© de tente, digne d’une candidature au JO đŸ’Ș17h15 : La grĂȘle s’abat sur la tente. JĂ©rĂŽme fait bouclier-humain pour retenir les parois qui s’affaissent.

17h20 : L’averse se calme. Lyzou court vers la cage d’escalier repĂ©rĂ©e plus tĂŽt. La petite Ariane, sous sa cape de pluie, se demande si elle n’aurait pas mieux fait de trouver des parents qui se mettent plus rapidement d’accord… đŸ€Šâ€â™€ïž

17h45 : JĂ©rĂŽme fait son entrĂ©e fracassante dans la cage d’escalier, torse nu, trempĂ© jusqu’à la moĂ«lle, avec toutes les affaires sur le dos.

17h46 : Nous piquons un fou rire đŸ€ŁđŸ€Ł Nous sommes tellement ridicules đŸ€Šâ€â™€ïžđŸ€Šâ€â™‚ïžSi nous avions attendu une demi-heure de plus Ă  l’abri, nous en serions au mĂȘme point, les affaires trempĂ©es en moins…

18h : Les seuls rĂ©sidents de l’immeuble font irruption dans NOTRE salon qui se trouve Ă©galement ĂȘtre LEUR cage d’escalier. Finalement, ils nous accueillent Ă  bras ouverts chez nous, euh enfin… chez eux pour la nuit.

19h04 : Nous nĂ©gocions un 🛁 chez eux et nous rĂ©fugions au 4Ăšme Ă©tage pour passer une nuit tranquille sur la moquette, qui d’habitude ne voit passer que des nuĂ©es de chaussures de ski…Dehors la tempĂȘte fait toujours rage ⛈⛈⛈….💹💹

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Cet article a été écrit par Alizée Conraud

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