juillet 3, 2020 5:23 pm

2020 - Traversée des Pyrénées à pied avec bébé

8h10 : Nous nous réveillons les pieds dans les bains d’eau chaude, notre verre de céréales à la main…

10 h : Lyzou part en stop vers la civilisation pour réapprovisionner la famille pour 4 à 5 jours d’autonomie, tandis que Jérôme s’occupe d’Ariane qui fait les yeux doux aux villageois…

11h30 : Première voiture ou plutôt premier camping-car et c’est parti pour 15 km et une dépose pile devant les portes du Saint Graal : l’Intermarché contact!

11h40 : Pendant ce temps, Jérôme endort rapidement Ariane. Puis, satisfait, il déplie son matelas pour la sieste.

11h42 : C’était sans compter sur Marcel, qui habite dans la maison au pied de laquelle Jérôme s’étirait avant de s’allonger…

12 h : Pour Marcel, c’est l’heure de l’apéro! Accueillant et généreux, il propose deux bières à Jérôme en échange de sa sieste assassinée.

12h30 : Lyzou est de retour le sac rempli de provisions. Le mot d’ordre était de se faire plaisir non !? Le mot d’ordre est plus que respecté ! « Comment allons-nous faire rentrer tout ça ? Ou plutôt comment allons-nous porter tout ça ? »Pour recontextualiser, Nous avons devant nous 1400 m de dénivelé positif à parcourir en 10 km.

13h30 : Les estomacs plus que repus, nous tassons, tassons, et entassons toutes nos calories-en-devenir dans notre unique sac, alors que Paulette la femme de Marcel fait irruption sur scène. Le cœur sur la main, elle nous offre de délicieux cookies géants fait maison…

13h35 : Plus une trace de cookies !

14h : Nous titubons sous le poids de nos sacs.

15h : Un serpent à la cuirasse noire se dresse devant les orteils de Lyzou un peu intimidés…

16h : Nous atteignons un premier plateau après 600m de dénivelé. Nos vertèbres applaudissent… La chaleur est torride. Nous nous arrêtons près d’un étang, sur une pelouse parfaitement broutée, où nous poserons le camp.

19h : Le camp monté, nous nous apercevons que nous ne sommes pas seuls. Quatre chevaux nous tournent autour, nous faisant comprendre que nous ne sommes pas les bienvenu. Partageurs, nous leur expliquons, avec force diplomatie, que nous leur laissons le reste du champ.

19h10 : Les chevaux, impatients de retrouver leur quiétude, tapent du sabot sur … l’herbe, nous laissant présager une nuit compliquée. Message reçu : nous levons le camp. Raison officielle : ne pas les déranger. Raison officieuse : ne pas nous faire piquer nos provisions si durement acheminées.

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Cet article a été écrit par Alizée Conraud

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