9h07 : Nous plongeons, pour la première fois depuis le début du voyage, dans des paysages connus et familiers. Nous relâchons notre GPS interne.

9h23 : Jérôme, affamé dès le petit déjeuner, inspecte minutieusement chaque buisson et sapin sur son chemin à la recherche d’un distributeur de madeleines ou d’une machine à café.

9h24 : N’y tenant plus, il regarde frénétiquement son téléphone pour évaluer la distance qu’il nous reste à parcourir avant la fameuse pause de la tarte qu’il estime à 4km.

9h37 : Oh non, aujourd’hui nous sommes jour de week-end! Il risque de ne plus y avoir de part de tarte au refuge de la Caranca. Jérôme fulmine! Il hésite… Est-ce que ça se fait d’appeler pour réserver une part de tarte ?!

9h40 : Nous pressons le pas.

9h51 : Trop de cailloux sur le chemin… Nous ralentissons le pas. 13h03 : Arrivé au refuge, Jérôme se jette en cuisine. Il revient aussitôt la mort dans l’âme : il n’y a pas de tarte !

13h30 : Le dur-à-cuire se console avec un café gourmand…

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Cet article a été écrit par Alizée Conraud